En effet, les activités extractives ont enregistré une baisse de 9,1%, à cause de la chute de l’exploitation pétrolière (-7,4%), du manganèse (-14,0%) et du gaz naturel (-1,6%). Idem pour l’exploitation forestière qui a enregistré la même évolution (-37,0%). En cause, l’augmentation du prix du carburant industriel et des difficultés d’acheminement des grumes. Même observations avec l’exploitation des palmiers à huile (-6,7%) et du caoutchouc humide (-6,6%).
Du côté du secteur secondaire, la majeure partie des branches ont également connu une régression. L’indice du sucre, de l’industrie du bois, du ciment, des peintures, du raffinage, du gaz industriel, des tôles et des BTP, a enregistré une baisse significative sur la période. Seule bonne note, une légère embellie du secteur de l’électricité (+0,3%) et de l’eau (+3,1%).
Le secteur tertiaire a aussi enregistré des résultats en baisse. En effet, l’indice du transport, des télécoms ont régressé par rapport au trimestre précédent. En revanche, celui des services a évolué (+13,8%) sur la période observée. Dans le secteur bancaire, la situation bilancielle générale s’est améliorée avec une hausse du total du bilan de 10,2%, en raison de l’accroissement des dépôts de la clientèle qui se sont consolidés de 12,0% sur un trimestre et de 26,5% sur une année.
Même similitudes par rapport aux indices globaux des exportations et des importations du Gabon qui ont chuté respectivement de 25,3% et de 19,2% comparativement au troisième trimestre de l’année en cours.
Le secteur des assurances a quant lui, progressé de 3% de son chiffre d’affaires au dernier trimestre de l’année 2022 contre une baisse de -7% trois mois plutôt. Cette performance est la résultante de la bonne tenue de la branche Non Vie qui a progressé de 5% sous la période sous revue.
En outre, on peut observer que l’indice des prix à la consommation a baissé pour se situer à un taux d’inflation de 0,7% en glissement trimestriel, soit une diminution de 1,5 point par rapport au taux d’inflation du trimestre précédent. Cette baisse est le résultat de la baisse de l’inflation de la quasi-totalité des postes, exceptés les postes «Santé», «Transport», «Loisirs et culture» et «Enseignement» dont l’inflation s’est accentuée.