Objectif inavoué de diviser l’opposition, maintient au pouvoir de l’actuel locataire du Palais Rénovation, le leader du PSD ne manque pas d’argument pour expliquer sa décision : “Dans les conditions actuelles voulues par le pouvoir, orchestrées par le pouvoir, pour diviser l’opposition et donner raison à des personnes de peu de foi, et favoriser la dislocation de l’opposition, le besoin désordre dans l’opposition, j‘ai décidé dans ces conditions-là de ne pas prendre part à la Concertation voulue, souhaitée par le chef de l’État”, et “nous voyons déjà la manœuvre. Aussi, il a fait 14 ans c’est l’équivalent de 3 mandats de 5 ans. C’est trop” a déclaré Pierre Claver Maganga Moussavou.
Pierre Claver Maganga a également inviter Ali Bongo Ondimba à ne pas briguer un troisième mandat : “en 14 ans ; si tu n’as pas donné ta pleine mesure, alors vraiment c’est que tu auras été d’une grande nullité. Aussi, ce n’est pas la peine de passer par des subterfuges, en disant : on va encore faire un mandat de 7 ans, comme si ça s’adressait à des enfants, pour briguer cette fois-ci un mandat de 7 ans alors que le temps est venu d’aller s’asseoir, d’aller se reposer.”
Poursuivant ses explications, le président du PSD à pointer du doigt la responsabilité de la Cour constitutionnelle qui ne jouerait pas son rôle : “la Cour est surprise de voir qu’on s’attaque à elle. Mais, c’est à raison : dès que vous êtes membre de la Cour vous avez la science infuse. Vous avez le don d’ubiquité, pour être partout à la fois à sensibiliser, à juger, et donc même pas à perdre le sens de son rôle premier.”
Cinq fois candida à la présidentielle, Pierre Claver Maganga a conclu qu’il ne participera pas à la présidentielle de 2023 en l’absence de conditions crédibles de transparence : “Nous ne voulons pas aller aux élections sans parler véritablement de la transparence. Tant que les conditions sont celles-là nous n’allons pas nous mêler à des gens qui n’ont pas le courage de s’exprimer”.