Cette audience fait suite à une correspondance adressée le 7 mars 2025 par l’UDIS à l’ambassadeur de France, Fabrice Mauriès. Dans cette lettre, Cynthia Lays Amorissani affirmait que leur président était victime d’une « machination judiciaire inédite qui prend fondement sur un parjure, sur la compromission indécente du maître des poursuites et sur un inceste manifeste entre le politique et le judiciaire, lesquels de façon commune ont violé les droits fondamentaux de notre président ».
L’UDIS ne se contente pas de dénoncer une injustice politique. Le parti met aussi en avant l’impact social et économique de cette affaire. Dans sa correspondance, il souligne que « des milliers d’employés exerçant dans ses différentes entreprises, toujours fermées depuis le début de cette affaire », subissent de plein fouet les conséquences de cette situation.
Lors de la rencontre, Cynthia Lays Amorissani était accompagnée de la conseillère Mouna Boukoko et du porte-parole Edmond Epoma Ngadi. Le trio a exposé aux représentants de l’ambassade de France les éléments soutenant leur position, insistant sur la nécessité d’une issue juste et équitable.
À l’issue de l’entretien, la présidente intérimaire de l’UDIS a exprimé sa reconnaissance envers l’ambassade pour cette écoute. « Nous tenons à remercier la France, pays des droits de l’Homme et de la démocratie, à travers son ambassade, pour cette audience qui nous a permis de décliner avec précision les détours de la machination judiciaire contre notre président », a-t-elle déclaré.
Cette démarche suffira-t-elle à faire évoluer la situation d’Hervé Patrick Opiangah ? L’UDIS espère désormais que l’attention portée à ce dossier permettra d’envisager une issue plus favorable pour son leader.