Pour le porte-parole des A3 (trois pays non permanents siégeant au CSNU pendant deux ans : Gabon-Ghana-Kenya), il a d’abord salué les mesures prises en vue des préparations des élections entre 2022 et 2023 au sein de cette sous-région.
Les A3 ont ensuite encouragé l’organisation des dialogues nationaux dans les pays en conflit, tout en encourageant la dynamique de renforcement des relations entre les Etats d’Afrique centrale.
Toutefois, le diplomate gabonais a condamné les attaques des groupes armés contre les populations civiles et le personnel humanitaire, et n’a pas manqué de monter la préoccupation des A3 face à la montée des tensions entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda qui s’affrontent autour de la rébellion du M23, que Kinshasa estime soutenue par Kigali.
Pour les A3, il est important de montrer le caractère multidimensionnel des défis en Afrique centrale qui se caractérise par le terrorisme, l’insécurité maritime, alimentaire et climatique entre autres. Ainsi, pour ces représentants de l’Afrique au CSNU, il faudrait insister sur le changement climatique comme facteur aggravant des crises dans le monde, en particulier dans le Bassin du Congo.
Enfin, le discours du porte-parole des A3 a été le souhait de voir la nomination d’un nouveau représentant du Secrétaire Général de l’ONU en Afrique Centrale, après la fin du mandat de cinq années (2017-2022) de François Louncény Fall.