Alors que le groupe français Maurel & Prom était parvenu avec le fonds américain de capital-investissement Carlyle, à un accord d’acquisition de la société Assala Energy pour 730 millions de dollars, plus une opération d’achat qui comprenait le renouvellement d’une facilité de crédit de 600 millions de dollars, les nouvelles autorités gabonaises avaient décidé de suspendre ce rachat dans la foulée du coup d’Etat du 30 août.
« Dans l’optique d’augmenter nos recettes, nous avons décidé de faire valoir les droits de préemption de l’Etat pour le rachat de la société pétrolière Assala. C’est un acte de grande portée nationale qui permettra à la République de marquer sa souveraineté dans le secteur pétrolier poumon de notre économie. », a déclaré Oligui Nguema lors de son adresse à la nation le 31 décembre.
Si le groupe pétrolier français n’a pas réagi à cette annonce, la valeur de son action sur les marchés boursiers a chuté en moyenne de -3,40%, passant ainsi de 6,20 à 5,40 € à date.