Une institution sans activité
Malgré la construction achevée et l’inauguration officielle, les greffiers et magistrats affectés à ce tribunal se retrouvent au chômage technique. L’absence de texte de loi définissant la compétence matérielle et territoriale de ce tribunal rend toute activité judiciaire impossible. De plus, le tribunal ne dispose ni de bureaux fonctionnels ni de matériel informatique essentiel, tels que des ordinateurs.
Une attente prolongée
Les agents judiciaires affectés à cette juridiction devront probablement patienter encore longtemps avant de pouvoir occuper le bâtiment flambant neuf, plusieurs mois après la rentrée judiciare. Selon des sources proches du dossier.
Un appel à l’action
Le SYNAGREF a appelé les autorités compétentes à agir rapidement pour régler cette situation préjudiciable à l’efficacité du système judiciaire gabonais. L’ouverture effective de ce tribunal est cruciale pour décongestionner les autres juridictions et offrir un accès plus équitable à la justice.
Le SYNAGREF a également invité le ministre de tutelle, Paul-Marie Gondjout, à prendre un arrêté permettant le déploiement des greffiers et magistrats concernés par cette situation vers d’autres juridictions.
En attendant, le tribunal de première instance de Ntoum demeure une illustration des défis persistants liés à la mise en œuvre des projets administratifs dans le pays. Les greffiers et magistrats affectés restent suspendus aux décisions des autorités pour pouvoir enfin exercer leurs fonctions.