A la suite d’une grève de la faim débutée le 14 mai dernier pour protester contre les prétendus mauvais traitements réservés à son épouse Sylvia et leur fils Noureddin, tous deux incarcérés depuis le coup d’Etat du 30 août dernier, Ali Bongo a repris à s’alimenter depuis fin mai, fait savoir Radio France Internationale.
Si le sort judiciaire de son épouse et de leur fils ainé est toujours inconnu, alors que les vacances judiciaires ont débutés ce lundi, Ali Bongo est tout de même parvenu à faire plier les putschistes en négociant l’exfiltration de ses deux autres fils, avec qui ils vivaient reclus dans sa résidence de la Sablière. Ces derniers ont rejoint à Londres, leur belle-sœur Léa Bongo Valentin, qui avait également discrètement quitté le Gabon.
A Londres, l’ex-famille présidentielle, possède de nombreux biens immobiliers, que la justice gabonaise soupçonne les Bongo d’avoir acquis avec l’argent du contribuable.