Les journalistes Ed Aarons et Romain Molina à l’origine de la révélation des cas de pédophilie et de violences sexuelles dans le football gabonais, parues dans le journal britannique sont catégoriques : “photographié aux côtés du président de la Fifa, Gianni Infantino, et de Tamim bin Hamad al- Thani, l’émir du Qatar, lors de la cérémonie d’ouverture de dimanche au stade Al Bayt” puis “photographié en train d’étreindre Patrice Motsepe, l’homme d’affaires milliardaire minier sud-africain qui est devenu président de la Confédération africaine de football (Caf) l’année dernière et a rendu visite à Mounguengui dans la prison centrale du Gros Bouquet à Libreville lors d’un voyage officiel au Gabon en août.”, il est évident que “Mounguengui a été provisoirement libéré après une pression croissante de la Caf”.
Interrogé par notre rédaction “Le Confidentiel” Romain Molina affirme que Pierre-Alain Mounguengui bénéficie du soutien de la CAF et de la Fifa car “L’entourage de Mounguengui se vante que la CAF a interféré” et “la CAF obéit aux ordres de la FIFA” a-t-il affirmé.
“Je n’ai pas les détails hélas. Mais ils ont mis des pressions clairement” a-t-il déclaré à notre rédaction avant de regretter l’attitude de l’instance internationale de football : “C’est une honte que la FIFA ne montre aucun respect pour les victimes et que la FEGAFOOT reste gangrénée par la pédocriminalité”. a-t-il conclu.