Une annonce qui sonne comme un aveu d’échec pour le gouvernement gabonais, malgré la multiplication des opérations anti-corruption lancée ces dix dernières années, notamment l’opération “Mamba” et “Scorpion”. Des opérations anti-corruption que l’opposition et la société civile à tort ou à raison assimilent à des règlements de compte au sein de l’entourage du chef de l’État Ali Bongo Ondimba.
Si le niveau tolérance zéro dans la lutte contre la corruption est une chimère, qu’elle serait finalement le rôle de la Cours des comptes, et de celui de la CNLCEI, deux organismes sensés être les gardiens des deniers de l’État mais qui peinent à remplir en tout indépendance leurs missions régaliennes ?