“Il y a tellement longtemps que je n’ai pas vu le président. Aujourd’hui j’ai eu cette opportunité. Je lui ai ouvert mon cœur. Je lui ai dit ce que je pensais de la situation. On a évoqué des sujets d’intérêt général”, a laissé entendre Gaston Mayila interrogé à sa sortie d’audience avec Ali Bongo.
Visiblement satisfait de ses échanges avec Ali Bongo, Gaston Mayila n’a pas caché son autosatisfaction : “je crois que l’œuvre qui nous attend est immense et c’est à chacun de s’y employer, avec ses moyens et les dispositions qui sont les siennes”.
Reçu en second tour, le président de l’UNI qui a fait scission avec ses anciens camarades du parti d’opposition l’Union Nationale, après une élection échouée a la présidence de ladite formation s’est exprimé sur l’objet de son entretien avec Ali Bongo : “C’est une occasion pour moi, en tant que président de l’Union nationale initiale, de rencontrer le chef de l’État, quelques semaines après la Concertation politique, pour évoquer la question centrale, à notre niveau, de la proportionnelle dans la désignation des membres du bureau des Conseils locaux, mais aussi de parler des problèmes démocratiques dans notre pays, surtout l’ouverture du jeu démocratique pour éviter que celui-ci soit embrigadé et fermé autour d’une seule entité et que ce jeu puisse réellement s’ouvrir parce qu’il est à la base du règlement des problèmes de notre pays”.
“le Gabon doit être, en Afrique centrale et en Afrique de manière générale, un pays qui soit réellement dans l’ouverture du jeu démocratique. C’est ce que nous demandons et ça apaise” et “Si on veut avoir des élections apaisées, il faut qu’on se parle, il faut que les choses soient dites clairement en toute transparence. C’est ce que nous avons voulu faire aujourd’hui”, a-t-il déclaré à sa sortie d’audience.