Jofred Madouta président du SYNAMEL et porte-parole du collectif des syndicats de la Mairie de Libreville, s’insurge contre Mba Ndutum : « Comment comprendre qu’âpres avoir signé un protocole d’accord pour ramener la sérénité au sein de notre Institution, qu’au moment où conformément aux engagements pris pour envoyer dans leurs administrations et entreprises d’origine, les fonctionnaires, cadres du privé et autres contractuels, tout le monde attendait l’arrêté mettant fin aux fonctions de ces derniers, c’est plutôt un arrêté mettant fin aux fonctions des cadres maisons qui a été pris par Madame le Maire de Libreville », a-t-il dénoncé.
Selon le porte-parole du collectif, Joe-Ferd Madouta, ils veulent comprendre comment expliquer au gabonais lambada, que plus de 70% des postes clés sont occupés par des personnes extérieures et dont les profils ne correspondraient pas aux postes qu’elles occupent avant de s’interroger : « Est-ce que nous sommes dans un pays sérieux ? Est-ce que nous sommes face aux dirigeants sérieux ? (…) Nous ne sommes pas contre la mobilité des agents publics de l’Etat puisque c’est encadrer par le 5ème chapitre de la loi 01/2005».
Le point d’achoppement de ce mécontentement serait également dû au fait que le collectif des agents municipaux dit avoir constaté que Christine Mba Ndutum, ainsi que son secrétaire général aient pris un arrêté mettant fin aux fonctions de 28 cadres municipaux, brisant de fait leurs carrières. Le collectif indique de ce fait qu’à côté de cet arrêté mettant fin aux fonctions de 28 conseillers, un autre a été pris pour faire nommer d’autres agents extérieurs on retrouverait selon le collectif des étudiants de 2ème année d’université.
Pour rappel, le 22 avril 2022, un protocole d’accord avait été signé, les revendications des syndicats n’ont pas trouvés une suite heureuse. Elles portaient entre autres, sur le départ des fonctionnaires de l’Etat Central, cadres du privé, la mise en solde des agents municipaux recrutés lors des précédentes mandatures, le paiement des derniers droits aux ayants droit des agents décédés, la prise des actes de gestion du personnel suite aux travaux de Commission administrative paritaire, l’application de la nouvelle grille de rémunération et la revalorisation du point d’indice.