Dans un Twitte, le porte-parole du gouvernement, ministre d’État en charge de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain Claude Bilie-By- Nze estime que « cette victoire fait suite à celles remportées contre Navodaya, Eurofinsa et Webcor. Merci aux avocats de la République gabonaise et à l’Agent Judiciaire de l’Etat pour le travail accompli sous l’impulsion duPrésident Ali Bongo Ondimba avant d’ajouter que la justice française vient ainsi de valider la démarche du Gabon, qui estime avoir été spolié de plusieurs centaines de milliards FCFA par des entreprises aux méthodes contestables ».
Pour rappel, entre 2010 et 2012, l’État gabonais et le groupe Santullo avaient conclu un accord pour la réalisation de plusieurs projets d’environ 400 milliards de francs. Cet accord portait sur dix marchés publics dont les plus connus sont l’aménagement de la route Tchibanga-Mayumba, la construction du pont-rail sur la lagune Banio et la réfection du pont sur le Komo à Kango.