Le Ministre a mis en garde contre l’impact de ces propositions qu’il juge dangereux pour le vivre-ensemble et l’unité nationale : « Ces discours qui menacent notre vivre ensemble et l’unité nationale sont prononcés et diffusés dans les réseaux sociaux par des compatriotes résidents en France ou ailleurs, qui se font appelés « activistes ». », a-t-il dénoncé. Avant d’ajouter, « Ces derniers ont été soutenus par des complices dissimulés sur le territoire national, contribuant à amplifier leur influence. »
Paul-Marie Gondjout a tenu à rappeler l’attachement du Gabon au respect des conventions internationales, des accords de coopération et d’entraide judiciaire conclus avec plusieurs États, y compris ceux où ces militants se sont réfugiés.
Dans ce cadre, « conformément aux dispositions de l’article 17 du Code de Procédure Pénale, des instructions ont été données au Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Libreville aux fins d’engager, sur le fondement des articles 88 et 157 du Code Pénal, des poursuites individuelles contre ces compatriotes qui passent leur temps à vilipender les Institutions de la République. », a-t-il informé.
Le Ministre a également annoncé que les juridictions compétentes des pays d’accueil de ces activistes seront directement saisies. « les juridictions compétentes des pays dans lesquels se trouvent ces compatriotes en quête de visibilité seront directement saisies. », a-t-il prévenu.
C’est désormais plusieurs activistes gabonais résidant en majorité en France, très critiques envers les autorités de la Transition sur les réseaux sociaux, qui sont dans le viseur de la justice.