Une transition sous le signe de la continuité
La passation de pouvoir s’est déroulée sous la supervision de Patrick Christian Ebe, secrétaire général du ministère de l’Économie. Lors de son discours d’adieu, Stéphane Mbadinga Ditengou s’est dit fier du travail accompli avec son équipe. « Je pars avec ce sentiment de très grande fierté d’avoir collaboré avec des jeunes personnes ambitieuses et passionnées, qui font avancer ce pays », a-t-il déclaré, qualifiant son mandat de « poste exigeant et passionnant ».
De son côté, Persis Lionel Essono Ondo a affiché sa volonté de s’inscrire dans la continuité. « Je pense que je peux compter sur ces équipes, parce que nous voulons une seule chose : la réussite du FGIS », a-t-il affirmé, tout en soulignant qu’il ne s’agit pas de bouleverser les acquis, mais de poursuivre l’œuvre amorcée.
Un profil à la hauteur des ambitions
Banquier d’affaires chevronné, avec une décennie d’expérience, Persis Lionel Essono Ondo est titulaire d’un certificat en finance d’entreprise de l’école HEC. Spécialiste de la mobilisation de ressources financières, il apporte au FGIS une expertise éprouvée dans la gestion de fonds stratégiques.
Dans son discours inaugural, il a énoncé des objectifs clairs : diversifier l’économie, renforcer la croissance et garantir un avenir durable pour les générations futures. « Nous ferons le nécessaire pour relever les défis qui nous attendent », a-t-il ajouté, insistant sur l’importance de maintenir le FGIS comme un levier essentiel de l’économie nationale.
Une vision à long terme
Persis Lionel Essono Ondo ambitionne de transformer le FGIS en un acteur clé du développement économique gabonais, en soutenant des projets structurants et innovants. « La signature du FGIS est un vecteur important pour mobiliser les ressources nécessaires aux ambitions du fonds », a-t-il expliqué, tout en précisant que son mandat ne représente qu’une étape dans une trajectoire plus vaste.
Cette nomination marque donc une nouvelle étape dans l’évolution du FGIS, appelé à jouer un rôle toujours plus décisif dans la construction d’une économie gabonaise diversifiée et prospère.