Libreville, le 29 mai 2024 – L’ONG Croissance Saine Environnement, sous la présidence de M. Nicaise MOULOMBI, appelle les Ministres des États membres de la COMIFAC à insister sur la présence de leurs homologues des pays donateurs lors du prochain dialogue politique de haut niveau. Ce dialogue, crucial pour la gestion durable des forêts du bassin du Congo, nécessite une représentation équilibrée pour garantir son succès et sa légitimité. M. MOULOMBI souligne plusieurs arguments stratégiques et diplomatiques pour appuyer cette demande : Efficacité des Discussions La participation des Ministres des pays donateurs est essentielle pour assurer des discussions productives et des décisions légitimes. Sans eux, les décisions prises risquent de manquer de soutien international, compromettant leur mise en œuvre. Équilibre et Équité Un dialogue sans les pays donateurs pourrait créer un déséquilibre, donnant l’impression que les intérêts des pays membres de la COMIFAC ne sont pas pris en compte sérieusement. Cela affaiblirait les résolutions adoptées. Poids Politique et Diplomatique La présence des Ministres des pays donateurs apporte un poids politique et diplomatique essentiel. Leur absence diminuerait la visibilité et l’impact des décisions prises lors de ce dialogue politique.
Cohésion Internationale L’absence des Ministres des pays donateurs signalerait une fracture dans la cohésion internationale. Pour résoudre les problèmes globaux, la coopération de toutes les parties est cruciale. Un dialogue sans eux indiquerait un manque d’unité et de solidarité internationale. Symbolisme et Perception Participer à une réunion sans les homologues des pays donateurs pourrait être perçu comme un signe de faiblesse ou de complaisance. Il est crucial de montrer que les pays de l’espace COMIFAC sont des partenaires égaux, exigeant le même niveau d’engagement et de respect. Préparation et Suivi Sans les pays donateurs, planifier des actions conjointes ou suivre les engagements précédents devient difficile. La continuité et la cohérence des efforts internationaux pourraient en souffrir. Ressources et Financements De nombreux projets nécessitent des financements des pays donateurs. Leur absence rendrait plus difficile l’obtention des soutiens nécessaires pour les projets de conservation et de gestion durable des forêts en Afrique centrale.
En conclusion, M. MOULOMBI insiste sur l’importance d’une représentation égale de tous les pays pour maximiser l’impact et l’efficacité des discussions. Une telle participation garantira une collaboration équilibrée et productive, essentielle pour la gestion durable des forêts du bassin du Congo.