Nos confrères livrent leur opinion sur l’attitude des opposants, Pierre Claver Maganga Moussavou, Alexandre Barro Chambrier et Paulette Missambo, et d’autres figures de l’opposition, qui ont claqué la porte des concertations, 4 jours seulement après l’ouverture des discussions, en jugeant cette attitude de coup politique pour mettre la pression sur Ali Bongo à quelques semaines de l’arrivée d’Emmanuel Macron à Libreville dans le cadre du One Forest Summit : “Selon certaines indiscrétions, croyant que la concertation était une exigence de Paris, les deux responsables ont voulu tenter un coup politique avant l’arrivée du Président Macron. Dans le cas de Barro Chambrier, les choses avaient été prévues depuis belle lurette, d’où l’attitude grotesque de Paulette Missambo au Palais présidentiel.”
Avant d’ajouter qu’en boycottant cette rencontre, les adversaires politiques d’Ali Bongo manquent l’occasion de faire entendre leur idée, surtout que leur représentation au Parlement est “minable” : “Sauf que n’étant pas une émanation de Paris, la concertation politique aurait été le lieu privilégié, voire une tribune unique, pour ces partis d’opposition qui ne représentent rien au niveau de l’Assemblée nationale, de faire entendre leurs idées et celles de ceux qu’ils prétendent représenter.”
Pour rappel, Alexandre Barro Chambrier, Paulette Missambo, Pierre Claver Maganga Moussavou, François Ondo Obiang et Thérence Ngnembou Moutsona, ont de décidé de se retirer de la concertation politique, justifiant un manque de réelle volonté du pouvoir d’organiser des élections crédibles. En outre, Jean Ping, ancien candidat à la présidentielle, et principal challenger à Ali Bongo en 2016, n’a pas répondu favorablement à la participation de la concertation nationale.