L’éphémère ministre de la Coopération de l’ancien président Nicolas Sarkozy en 2007, qui avait annoncé la fin de la Françafrique, avant d’être limogé de son poste suite aux pressions exercées par les presidents Omar Bongo Ondimba et Denis Sassou-Nguesso, est venu expliquer au locataire du Palais Rénovation, la nouvelle stratégie militaire decidée par l’Elysée. « Je suis venu pour étudier, en concertation avec les autorités gabonaises, l’avenir de notre partenariat militaire », a-t-il déclaré après l’audience avec le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema.
Ensuite l’émissaire d’Emmanuel Macron pour l’Afrique a eu une séance de travail avec le ministre de la Défense, en présence de tous les chefs militaires du Gabon, avant de se rendre au camp de Gaulle, près de l’aéroport, base des militaires français à Libreville. Précédement, Jean-Marie Bockel s’était rendu en Côte d’Ivoire et au Tchad qui comme Libreville disposent de base militaire française.
Aujourd’hui, la base de Libreville a été remodelée pour devenir un centre de formation des soldats de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, avec trois écoles militaires à vocation régionale avec le soutien de Paris.