Ce sont deux députés, l’un du département de la Zadié à Mékambo dans la province de l’Ogooué-Ivindo, siégeant au 2è siège dudit département, Franck Atabo Bokamba Ndombi et le second pour le 1er siège du département de l’Ogoulou à Mimongo, Gladys Moulengui, qui ont démissionné du Psd pour rejoindre le Pdg. Dans leurs sillons plusieurs élus départementaux ont également claqué la porte du Psd, pour adhérer au parti présidentiel. A son tour, le bureau de la Coordination générale des jeunes avec à son actif une soixante de militants a aussi remercié son ancien président-fondateur pour rallier un des derniers nés des partis, l’Union pour république, dont le président Gervais Oniane est un ancien conseiller du président de la République, Ali Bongo Ondimba lorsque ce dernier gérait le portefeuille de ministre de la Défense.
Le Psd ne compterait plus que deux élus nationaux, Albertine Maganga Moussavou, en qualité d’élue du 3e siège du département de la Douya-Onoye. Et Pierre Moussounda pour le compte du département de la Mougalaba. Ce dernier ferait l’objet de pression pour qu’il rejoigne le Pdg à son tour.
Ces démissions en cascade avaient fait réagir, Albertine Maganga Moussavou Vice-présidente et épouse du leader du Psd, qui avait dénoncé « quel exemple nous donnons à nos enfants, l’exemple de personnes faibles, qui n’ont pas la volonté, ni de souffle pour résister et regarder plus loin, tout en ayant de la volonté et de l’endurance ».
En 2020, Biendi Maganga Moussavou, alors trésorier du Psd et fils de Maganga Moussavou avait lancé la vague de démission en cours. Ce dernier marié à Alia Maeva Bongo Ondimba est le beau-frère d’Ali Bongo Ondimba.
L’officialisation de la candidature de Maganga Moussavou à la présidentielle de 2023 suffira-t-elle à stopper l’hémorragie de démission enregistrée au mois d’avril au sein du Psd ?