Ce 19 août 2024 dans un communiqué, la Seeg a annoncé la mise en place d’un programme de des délestages rotatifs, suite à des perturbations dans la desserte en électricité du Grand Libreville, en mettant en cause, l’indisponibilités de 2 turbines de la centrale hydroélectrique de Tchimbélé et une baisse de la retenue d’eau des barrages de Kinguélé-Tchimbélé.
Sauf que dans une nouvelle correspondance, adressée au directeur général de la Seeg, Joel Lehman Sandoungout, le 16 août 2024, l’entreprise Agrekko, informe avoir procédé à « une première réduction de puissance de 25 MW, le mercredi 7 Août, puis une seconde réduction également de puissance 25 MW, le jeudi 15 Août 2024. » dans le Grand Libreville.
Cette situation intervient, alors que le directeur général de BGFI Capital, Ismaël Libizangomo a octroyé un prêt de 13 milliards de FCFA au bénéfice de la Seeg, depuis le mercredi 14 août, pour qu’elle procède au paiement de sa dette auprès de son prestataire Agrekko, cette dernière reste toujours en attente d’un virement, en dépit de nombreuses relances et du risque qu’une grande partie des LIbrevillois subissent les conséquences des délestages.
Si la Seeg justifie le retard de paiement par l’attente de l’accord de la Banque des Etats de l’Afrique centrale pour procéder au paiement, Agrekko rédoutant une longue procédures qui pourraient prendre des mois, malgré la proposition d’autres alternatives, a enclenché la clause de suspension de ses services, conforméments aux clauses du contrat signé avec la partie gabonaise.