Alors que « la presse locale s’est fait l’écho mercredi 20 juillet d’une brève internationale suggérant un risque de défaut de paiement imminent du Gabon sur sa dette internationale (…) alors que le pays a engagé depuis 5 ans déjà un vaste programme de réformes structurelles accompagnées par le FMI (ndlr Fonds monétaire international), et qui a su produire ses effets : une économie résiliente au plus fort de la crise, une situation assainie des finances publiques avec des performances solides et un ratio d’endettement orienté à la baisse » et « grâce à la politique de gestion pro-active et opportune menées par notre pays ces dernières années, aucun remboursement de dette obligataire n’est prévu avant trois années-lumière, ce qui exclut tout risque de défaut de paiement » indique le ministre de l’Economie et de la Relance dans un communiqué paru ce 10 juillet 2022.
Le groupe financier américain spécialiste dans les services aux professionnels des marchés financiers et dans l’information économique et financière aussi bien en tant qu’agence de presse que directement, via de nombreux médias proche des milieux des fonds vautours aurait-il cherché à déstabiliser le Gabon en faisant dans la désinformation ?
Le communiqué de Nicole Jeanine Lydie ROBOTY ne laisse pas dubitatif surtout que cette dernière rentre de Paris où elle a échangé avec « 15 des plus grosses institutions détentrices des titres gabonais » qui malgré des conditions économiques exogènes, notamment les émetteurs américains et européens spéculatifs, et la crise en Ukraine, « les investisseurs font part de leur optimiste pour le Gabon ».