« Une Constitution qui nous rassemble et qui nous ressemble »
Minlama Mintogo a salué les efforts des autorités de transition pour améliorer la première version de la Constitution, jugée insatisfaisante par de nombreux citoyens. La version finale, bien qu’imparfaite, est, selon lui, un texte plus démocratique que celui issu du dialogue de février 2023. Ce projet comporte des avancées importantes qui, à ses yeux, répondent aux aspirations démocratiques de la nation gabonaise.
« Cette Constitution consacre les alternances politiques, introduit un verrou constitutionnel inviolable limitant les mandats, et écarte toute possibilité de succession dynastique au sein de l’État », a-t-il souligné. Il a également évoqué le retour des élections à deux tours, un principe de fait majoritaire, et une clarification des modalités de gestion des vacances de pouvoir.
Un appel à la responsabilité et à la stabilité
Tout en reconnaissant les imperfections de ce projet constitutionnel, Minlama Mintogo estime que la situation actuelle impose de choisir la stabilité pour sortir de la période de transition. « Certes, cette constitution est perfectible », a-t-il admis, « mais elle représente une base solide, qui pourra être améliorée avec le temps. » Il a également encouragé les acteurs politiques et les leaders d’opinion à continuer d’apporter des propositions constructives pour adapter ce texte aux évolutions de la société gabonaise.
Les conséquences d’un vote pour le « Non »
L’ancien candidat a mis en garde contre le manque de perspectives encadrant une éventuelle victoire du « Non ». « Aucune disposition n’a été prévue dans la Charte de la Transition pour gérer les suites d’un rejet du texte », a-t-il rappelé. Selon lui, un tel résultat plongerait le Gabon dans une impasse politique, risquerait de prolonger la transition, de fragiliser davantage l’économie et d’aggraver la crise sociale.
« Un Oui de sérénité, de responsabilité et de stabilité »
Pour Minlama Mintogo, le « Oui » au référendum du 16 novembre représente l’unique solution viable pour doter le Gabon d’institutions démocratiques légitimes et sortir rapidement de cette période transitoire. Il en appelle donc à une mobilisation massive pour soutenir le projet constitutionnel, en vue de stabiliser le pays et de permettre aux nouvelles autorités de s’attaquer aux problèmes sociaux et économiques.
« L’avenir de notre pays est entre nos mains », conclut-il, invitant chaque Gabonais à voter « Oui » pour garantir la sérénité, la responsabilité et la stabilité au Gabon.