Une dynamique contrastée selon les villes
À Montpellier, le « OUI » a enregistré son meilleur score avec 83,33% des suffrages contre 16,67% pour le « NON ». En revanche, à Toulouse, la tendance s’inverse : le « NON » triomphe avec 81,82 % des voix contre seulement 9,09 % pour le « OUI ».
Participation en berne
Sur les 5 586 électeurs inscrits en France, seuls 1 447 ont voté dans les 16 bureaux répartis dans les grandes villes, notamment Paris, Nantes, Strasbourg, Lille, Rennes, Bordeaux, Marseille et Lyon. Cela représente un taux de participation de 25,90 %, soit un taux d’abstention de 74,10%, bien en deçà des 71 % annoncés par le ministère de l’Intérieur pour le vote sur toute l’étendue du territoire national.
Un contraste avec les résultats au Gabon
Les résultats en France dénotent avec ceux enregistrés au Gabon, où le « OUI » a obtenu des scores écrasants, principalement à l’intérieur du pays. Ces résultats à la soviétique mettent en lumière un écart notable entre la diaspora gabonaise en France et les électeurs sur le territoire national.
Ce faible taux de participation et la victoire du « NON » en France soulèvent des questions sur l’engagement des citoyens de la diaspora et les disparités entre les perceptions du projet de nouvelle constitution selon les contextes géographiques.