Combien de temps encore des empoyés Indiens continueront-ils à être victimes de traitements dégradants et de licenciements abusifs sous la direction de Pankaj Khandelwal ? Combien de Gabonais seront poussés à la démission pour contourner le Code du travail ? Jusqu’à quand ce dirigeant défiera-t-il les autorités gabonaises, notamment le ministère des Mines ?
En moins d’un an à la tête de NGM, Pankaj Khandelwal a déjà procédé au licenciement de plus d’une centaine d’employés, majoritairement des expatriés indiens, tandis que certains Gabonais sont contraints de démissionner, une stratégie visant à contourner les protections légales offertes par le Code du travail.
Gestion des ressources humaines : conflits et abus
Les actionnaires de NGM avaient initialement désigné un conseiller en ressources humaines pour épauler Pankaj Khandelwal dans ses fonctions. Cependant, ce dernier a été licencié après seulement deux mois, bien qu’il ait été recruté pour instaurer une culture d’entreprise harmonieuse entre employés gabonais et indiens. Aucune explication n’a été fournie pour son départ.
Le chargé d’affaires de NGM à Libreville, qui occupait un poste clé depuis deux ans, a subi le même sort. Licencié brutalement quatre mois après l’arrivée de Khandelwal, alors qu’il était en vacances en Inde, cet employé avait pourtant accompli “des tâches risquées” pour l’entreprise. De manière surprenante, Khandelwal a communiqué cet épisode au consul général indien, révélant ainsi une affaire interne tout en reconnaissant n’avoir suivi aucune procédure régulière.
Le précédent de ce chargé d’affaires avait également été licencié dans des conditions similaires, ses billets de retour d’Inde annulés sans préavis. Depuis l’arrivée de Khandelwal, plus de 150 employés indiens auraient été licenciés arbitrairement, sans bénéficier d’aucune protection légale.
Un management déshumanisé
En mars dernier, un géologue de l’entreprise a perdu son épouse. Malgré des demandes répétées pour qu’un message collectif de condoléances soit publié au nom de la société, Pankaj Khandelwal s’y est opposé. Ce n’est qu’après plusieurs semaines, et sous la pression de son bras droit Braj Kishore, qu’un message a finalement été diffusé, bien après les obsèques.
Marginalisation des Gabonais
Sous pression des autorités gabonaises, NGM a nommé un directeur général adjoint gabonais, Killiet Ghislain. Cependant, cette nomination semble purement symbolique. Ce dernier n’a aucune autorité réelle, ne participe pas aux réunions du conseil d’administration et dépend entièrement de Khandelwal pour toute prise de décision.
Bien que les employés gabonais soient protégés par le Code du travail, ils sont souvent marginalisés et cantonnés à des rôles symboliques ou de façade. Leur intégration dans les activités stratégiques de NGM reste inexistante.
Défiance envers les autorités gabonaises
Selon nos sources, Khandelwal bénéficierait de la complicité d’informateurs bien placés au ministère des Mines, qu’il rétribuerait par des pots-de-vin. Cela lui permettrait d’accéder à des informations confidentielles, souvent avant même le ministre en charge.
En mars dernier, un différend notable a éclaté lorsque Khandelwal a refusé de signer un procès-verbal élaboré par le ministère, document qui pointait des manquements graves aux normes d’hygiène et de sécurité sur le site de Franceville. Après plusieurs jours de bras de fer, il a finalement cédé, mais non sans avoir tenté de modifier le contenu du document. Dans les faits, Khandelwa avait modifié le texte même du PV qui avait été convenu à Franceville entre les responsables de la NGM et du ministère des Mines. Le changement de texte, convenu à Franceville, avait provoqué la colère du ministre des Mines et de ses collaborateurs.
Allégeance opaque et pouvoir centralisé
Pankaj Khandelwal passe plus de temps à Libreville qu’à Franceville, le cœur des opérations minières de NGM. Il semble ne rendre des comptes qu’à Gaurav Gupta, véritable actionnaire majoritaire de l’entreprise, qui détient également 20 % des parts d’Ivindo Iron. Cette concentration de pouvoir confère à Gupta un contrôle accumulé sur plusieurs secteurs stratégiques.
Quand un clown entre dans le palais, le clown ne devient pas roi. Le Palais devient un cirque.
NGM est le cirque et pankaj est le maître du ring de NGM. Étonnamment, l’administration est un spectateur muet
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