CaL’objectif étant de mettre à la disposition de l’ensemble des parties prenantes au scrutin présidentiel de 2023, le Projet d’appui à la démocratisation, à la transparence électorale et à la sécurisation des résultats des urnes. Ce projet s’articule autour de 3 phases.
La phase pré-électorale qui consisterait à renforcer les capacités des partis politiques en présence. Ensuite, la phase électorale qui viserait à promouvoir les mécanismes de dialogue politiques entre partis attachés à l’éthique et la cohésion. Enfin, la phase post-électorale qui viendrait boucler le processus de démocratisation avec le renforcement des capacités des membres des partis politiques élus au Parlement et la gestion des conflits.
« Il est urgent et essentiel d’engager des réformes profondes de tout le système électoral, pour garantir la tenue au Gabon d’élections libres, justes, fiables et transparentes, aboutissant à des résultats incontestables et acceptés par toutes les parties en compétition », a défendu Geoffroy Foumboula Libeka, porte-parole du Copil-Citoyen.
Georges Mpaga, président de la ROLBG, reste optimiste sur le plaidoyer dudit projet PADTS, en effet, « Nous avons de bonnes raisons de croire que notre projet va aboutir. Cela se fera grâce à un travail de plaidoyer intensif auprès d’institutions très influentes à travers le monde et un réseautage aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur.” car “Il est temps que nous en finissons par exemple avec l’implication des forces armées dans le processus électoral Partant du constat simple que les lendemains électoraux occasionnent trop souvent de sanglants conflits dans la plupart des pays africains, la société civile gabonaise estime que l’un des défis majeurs est la tenue d’élections transparentes, libres et équitables, dont les résultats soient acceptés par l’ensemble des acteurs, dans un climat apaisé.” a-t-il déclaré.
Fondé en 1983, National Democratic Institute for International Affairs est un think tank américain idéologiquement lié au Parti démocrate, qui prétend promouvoir la démocratie dans le monde. Selon des documents divulgués par WikiLeaks, le NDI est soupçonné d’avoir financé des groupes d’opposition vénézuéliens pendant la présidence du socialiste Hugo Chávez.