Un engagement pour la relance économique et la confiance
Les entreprises gabonaises, en première ligne dans l’exécution des projets de développement, ont joué un rôle clé dans la création d’emplois, en particulier pour la jeunesse. Conscient des enjeux économiques et des attentes du secteur privé, le chef de l’État a officialisé un début de paiement de cette dette tant attendue.
« Nous sommes réunis aujourd’hui pour examiner la dette intérieure. Je ne peux pas tout régler d’un seul coup, mais nous allons commencer par la dette des entreprises, qui s’élève à 55,3 milliards de francs CFA. Par ailleurs, les créances bancaires sont estimées à 31,180 milliards », a déclaré le général Oligui Nguema avec pragmatisme.
Il a cependant tenu à nuancer ses propos en rappelant que les capacités financières de l’État restaient limitées : « Nous devons gérer plusieurs priorités. C’est pourquoi je vous demande d’accepter les premiers paiements que nous pouvons vous garantir aujourd’hui. »
Une stratégie de paiement par étapes
Le plan de désendettement mis en place par le gouvernement comprend plusieurs mesures phares : le paiement des rappels dus aux fonctionnaires et aux retraités, le versement des bourses étudiantes, ainsi que le remboursement progressif des créances du secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP). Cette initiative vise à dynamiser les infrastructures et à améliorer l’attractivité des villes gabonaises.
Alain Claude Kouakoua, porte-parole des entrepreneurs, a salué cette initiative avec enthousiasme : « C’est un signal fort que nous recevons aujourd’hui. Pour la première fois, une volonté claire est exprimée pour régulariser cette dette. Nos entreprises sont prêtes à poursuivre leur engagement aux côtés du gouvernement. »
Une impulsion déterminante pour le secteur du BTP
Les opérateurs économiques se disent prêts à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre des projets de modernisation du pays. « Nous allons travailler main dans la main avec le gouvernement et les représentants du BTP pour mener à bien les chantiers qui nous sont confiés. Cette annonce apporte un véritable soulagement. Nous allons très vite passer à l’action et redoubler d’efforts », a ajouté Alain Claude Kouakoua.
Avec cette première étape dans le règlement de la dette intérieure, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) envoie un message fort aux acteurs économiques. Cette décision marque le début d’une reprise économique progressive et durable, tout en consolidant les bases d’un partenariat renouvelé entre l’État et les entreprises locales.
En prenant ces mesures, le gouvernement gabonais illustre sa volonté de stabiliser l’économie nationale et de favoriser un climat des affaires propice aux investissements et à la croissance.