Condamné pour avoir obtenu frauduleusement la nationalité gabonaise et en attente d’un second procès pour détournement de fonds publics, blanchiment d’argent et concussion dans le cadre de l’opération anti-corruption scorpion, Laccruche Alihanga a recouvré la liberté.
Cette liberté intervient après la confrontation avec l’ex première dame, Sylvia Bongo, le 12 octobre dernier, suite aux accusations portées contre cette dernière par la junte. Suite à cette confrontation, d’abord en résidence surveillée, elle a été placée en détention préventive à la prison centrale de Libreville.
Interrogé par notre rédaction, son Avocat-Conseil Me Jean-Paul Moumbembe a dénoncé le manque d’indépendance des juges et l’instrumentalisation de la justice : « C’est bien d’envoyer les gens au gnouf sur ordre de… mais la conscience commune au nom pour qui le jugement est rendu, parle à la conscience individuelle du juge (ou collective des juges) qui trahit (ou trahissent) au quotidien son (ou leur) serment avant que l’épée sur la balance ne perce sa raison (ou leur) face au public qui vient assister à l’audience et au verdict truqué »