Le 10 février, sa tournée avait débuté sans incident dans l’Ogooué-Ivindo, mais a été stoppée trois jours plus tard à Mitzic, après que l’hôtel où il logeait a été assiégé par des assaillants. Ces derniers ont fait peser une menace sérieuse sur sa sécurité, tandis qu’une interdiction de meeting a été imposée à la place de l’indépendance d’Oyem par Jean-Christophe Owono Nguema, le délégué spécial de la commune d’Oyem.
Jean-Christophe Owono Nguema a invoqué des arguments juridiques pour justifier son interdiction de rassemblement à la place de l’indépendance de la ville d’Oyem.
Toutefois, malgré les intimidations et les obstacles, Alain-Claude Bilie-By-Nze a souligné le soutien des populations locales de Mitzic, qui ont courageusement exprimé leur solidarité. “Malgré les intimidations et menaces au nez et à la barbe des gendarmes, les populations de Mitzic ont tenu à nous manifester leur soutien. Nous nous battrons pour nos libertés contre la barbarie. À l’argument de la force, nous opposerons toujours la force de l’argument”, a déclaré l’ancien chef du gouvernement sur ses profils de réseaux sociaux.
Cet incident survient alors que le gouvernement a annoncé la tenue de la présidentielle pour le 12 avril prochain. Bien qu’Alain-Claude Bilie-By-Nze n’ait pas encore officiellement annoncé sa candidature à la présidence, tout laisse à penser qu’il sera l’un des principaux challengers face au président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui devrait annoncer sa propre candidature dans les semaines à venir.