« (…) les Gabonais veulent de l’apaisement. Ils veulent un pays apaisé. Ils ont souffert de 14 ans de dictature, de situations difficiles, ils veulent un pays apaisé. Et par rapport à cela, le faite que je vienne, c’est un révélateur de ma disponibilité ou de ma disposition à assurer l’apaisement dans notre pays comme le veut la majorité de mes électeurs. », a déclaré Ondo Ossa à la suite de sa rencontre avec le chef de l’Etat, interrogé par nos confrères de la presse présidentielle.
« La deuxième chose que je lui ai dit c’est que mes électeurs veulent que le système Bongo-PDG soit un système apuré. Et je suis venu vérifier que tout est mis en œuvre pour que ce système à terme ne soit qu’un souvenir du passé. Des assurances m’ont été données à cet égard. », a-t-il déclaré.
« La dernière chose c’est que j’ai rappelé au président de la Transition que tout processus a un antécédent et un conséquent. L’antécédent, c’est l’élection du 26 août, le conséquent c’est le coup d’État du 30 août, donc on ne peut pas parler du coup d’Etat sans intégrer, qu’il y a eu une élection. », a-t-il rappelé.
Cette rencontre intervient après plusieurs semaines de brouille entre les deux personnalités, après l’arrestation de Mike Jocktane et Therence Gnembou, interceptés à la frontière entre le Gabon et la Guinée Equatoriale, et aujourd’hui emprisonnés à la maison d’arrêt d’Oyem. Les autorités gabonaises soupçonnent ces deux proches d’Ondo Ossa de tentative de déstabilisation du pays en sollicitant l’aide de Malabo. Des accusations que le candidat d’Alternance 2023 a toujours réfutées.