D’abord en résidence surveillée après le coup d’Etat militaire, une semaine après le putsch, le porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions avait annoncé l’ancien chef de l’Etat « libre de ses mouvements » et pouvant se « rendre à l’étranger pour ses contrôles médicaux ».
Considéré par l’opinion nationale comme étant le principal responsable de la gabegie financière au sommet de l’Etat et d’être le « donneur d’ordre » de la répression sanglante d’août 2016, le président déchu, bénéficie de tous les privilèges et droits dus à un ancien chef d’État : « Monsieur Ali Bongo Ondimba, qui jouit de tous les privilèges et droits dus à un ancien chef d’État, est libre de ses mouvements dans le respect des lois en vigueur » avait déclaré le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, dans un entretien exclusif accordé le 20 septembre 2023 à Jeune Afrique.
Depuis qu’il a perdu le pouvoir, il a reçu la visite du facilitateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale le président centrafricain Faustin-Archange Touandéra, la secrétaire générale du Commonwealth Patricia Scotland. Plus récemment, il a reçu la visite de la secrétaire de l’Organisation internationale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, le 7 novembre.