Révolue donc l’époque où responsables d’institutions de la République, partis politiques, associations inféodées au pouvoir, courtisans défilaient sur les chaînes publiques à coût de communiqués et de déclarations pour défendre le chef de l’État lorsque ce dernier était attaqué. Aujourd’hui après l’interview va-t-en-guerre de Jean Ping, c’est le silence radio : aucun tollé du côté du pouvoir.
Ni le président de l’Assemblée Nationale Faustin Boukoubi, ou de celui du Sénat, Lucie Milebou-Aubusson sensés incarner la République ne sont montés au créneau pour défendre l’une des premières institutions de la République et condamner fermement l’appel à l’insurrection de Jean Ping.
Même silence assourdissant du côté de Louis. A ce jour, le secrétaire général du parti au pouvoir le Parti Démocratique Gabonais, Éric Dodo Bounguendza, ne s’est pas exprimé. Même posture au sein de la majorité républicaine et sociale. Aucun parti ne s’est non plus exprimé.