L’impact économique direct s’est traduit par d’importants flux financiers : environ 138 milliards de FCFA ont été versés à l’État gabonais sous forme d’impôts et taxes, tandis que 251 milliards ont irrigué le tissu économique local via les achats et la sous-traitance. Sur le plan social, Eramet consolide sa position de “premier employeur privé du pays”, comme l’a rappelé Massard, avec 10 462 emplois directs fin 2024, dont 98,9% occupés par des Gabonais, et une masse salariale de 99 milliards de FCFA.
Au-delà de ces chiffres, André Massard a insisté sur l’ambition du groupe “d’agir au-delà de nos activités industrielles”. Cet engagement se matérialise par plus de 6 milliards de FCFA consacrés en 2024 aux contributions sociales et aux actions de mécénat, notamment via le programme Eramet Beyond. “Notre ambition,” a précisé Massard, “est de contribuer, aux côtés de nos partenaires locaux et de l’État Gabonais, à bâtir l’avenir du pays et de la jeunesse gabonaise.”
Cette volonté se reflète dans des initiatives concrètes ciblant “l’éducation, la santé, l’entrepreneuriat local et l’inclusion”, domaines jugés prioritaires par le représentant d’Eramet. Le soutien à l’entrepreneuriat s’est illustré par le Fonds d’amorçage, qui a financé 151 projets (dont 40% portés par des femmes) en partenariat avec des institutions de microfinance, et par la formation dispensée par Setrag qui a bénéficié à 249 personnes et soutenu 132 emplois directs. Dans le domaine éducatif, les bourses Yam’na de Comilog ont ouvert les portes de l’enseignement supérieur à 30 jeunes bacheliers méritants, incarnant l’investissement dans la jeunesse évoqué par Massard.
Eramet entend poursuivre sur cette lancée en 2025, renforçant sa collaboration avec l’État et les communautés locales pour amplifier la portée de ses actions, fidèle à sa ligne de conduite de partenaire engagé dans le développement durable et partagé du Gabon.