Elle s’était fait connaître du grand public à la suite de l’apparition d’une vidéo privée sur les réseaux sociaux, quelques minutes seulement après la prestation de serment du général Oligui Nguema en tant que président de la Transition, le 4 septembre dernier, alors que les Gabonais découvraient le visage de la nouvelle première dame, Zita Oligui Nguema, éclipsant de peu la cérémonie d’investiture de son époux.
Anouchka semble s’être volontairement retirée des projecteurs. Une absence remarquée, d’autant que Zita Oligui Nguema, l’autre épouse du président et figure plus visible du couple présidentiel, semble avoir pris la place centrale.
A-t-elle décidé de se faire plus discrète pour ne pas gripper la communication de son époux, sauf surprise candidat à la présidentielle post-transition ? Faut-il y voir un repositionnement réfléchi dans un contexte où sa discrétion est essentielle pour maintenir une certaine harmonie institutionnelle ?
À la tête de la Fondation Dorcas, on lui prête l’inspiration de la loi autorisant la polygamie chez les officiers supérieurs et les généraux de l’armée, votée en janvier par le parlement.
Sa mise en retraite est-elle temporaire ou définitive ? Reste-t-elle un atout discret pour son époux dans une transition politique délicate ? Les prochains mois nous diront si Anouchka choisira de revenir sur le devant de la scène ou de rester une figure de l’ombre.