Le ministre du pétrole, Marcel Abeke, le conseiller spécial du président de la transition chargé des hydrocarbures, Arnauld Engandji, analysent attentivement l’opération d’achat surtout que Sylvia Bongo, Noureddin Bongo, Ian Ghislain Ngoulou et Vincent de Paul Massassa, tous aujourd’hui derrière les barreaux pour crime économique auraient activement participé à la transaction.
« Trois personnalités de l’ancien régime, gérant les dossiers pétroliers du Gabon, qui avaient été approchées sur le deal Maurel & Prom sont actuellement en prison. Le premier est Noureddin Bongo, ancien coordinateur de la présidence et directeur de la campagne présidentielle de 2023. Il avait, avec sa mère, la première dame Sylvia Bongo, largement pris en main les rênes du pays depuis l’AVC de son père en 2019 était accompagné à l’époque par son directeur de cabinet, Ian Ghislain Ngoulou. Un troisième acteur clé sur le suivi de la vente de Carly, l’ancien ministre du pétrole Vincent de Paul Massassa. », font savoir nos confrères.
Sylvia Bongo, Noureddin Bongo, Ian Ghislain Ngoulou et Vincent de Paul Massassa, auraient-ils facilité déloyalement le rachat de la compagnie Assala Energy au profit de Maurel & Prom contre de pot-de-vin ? Si le mystère reste entier, le coup d’Etat du 30 août a ravivé les appétits du groupe « Gran Tierra Energy, classée deuxième derrière dans la course au rachat d’Assala Energy », soutenu par le trader Trafigura. Ce dernier, « a dépêché durant la deuxième semaine d’octobre une délégation à Libreville pour rencontrer les nouvelles autorités pétrolières. Objectif : discuter des partenariats en cours et à venir avec la Gabon Oil Co (GOC), dont l’implication éventuelle de Trafigurarachat des actifs de Carlyle au Gabon. Selon nos sources, la GOC songe à utiliser son droit de préemption et aurait demandé au trader gede faire des propositions pour l’accompagner financièrement, en échange de brut. »