Un conflit marqué par une grève illégale et une médiation interrompue
Alors que les négociations se poursuivaient depuis le 4 décembre 2024 pour répondre aux revendications salariales et sociales, les syndicats ont rompu le dialogue et initié une grève « sans service minimum », jugée illégale par les autorités. La COMILOG avait alors dénoncé une violation des engagements pris lors de la médiation, réaffirmant son attachement aux droits humains, aux normes internationales et à son statut d’employeur responsable dans le secteur minier.
Les mesures phares de la résolution
L’intervention directe du Président de la Transition a permis d’acter plusieurs décisions clés. Parmi les mesures adoptées figurent la levée immédiate de la grève et la reprise totale des activités, ainsi que l’instauration d’une trêve sociale jusqu’aux élections professionnelles prévues en janvier 2026 au plus tôt. Le principe de négociations triennales est abandonné, au profit d’une revalorisation salariale rétroactive au 1ᵉʳ janvier 2025 pour l’ensemble des employés. Par ailleurs, les sanctions disciplinaires et juridiques en cours contre les grévistes sont suspendues.
Dans un communiqué, la COMILOG a salué ces avancées, insistant sur « la nécessité de préserver un climat social apaisé et de renforcer le dialogue ». L’entreprise, pilier du secteur minier, a réitéré son engagement à améliorer continuellement les conditions de travail et à garantir des « rémunérations attractives et équitables ».
Le Président de la Transition appelle au respect des règles
Le Chef de l’État a personnellement souligné l’importance du « respect strict de la loi pour éviter les perturbations économiques et protéger l’image de nos entreprises stratégiques ». Il a également plaidé pour un « équilibre entre les droits des travailleurs et les impératifs de performance », tout en assurant la pérennité des emplois et la stabilité économique.