Faustin-Archange Touadéra, au lendemain de la prestation de serment d’Oligui Nguema en qualité de président de la transition suite au putsch qui a conduit à la chute d’Ali Bongo Ondimba, s’était rendu au Gabon le 5 septembre où il a rencontré le nouvel locataire du Palais Rénovation, avant d’avoir un entretien en tête-à-tête avec le président déchu.
Il effectuera une seconde visite le 10 novembre à Libreville pour s’imprégner des avancés politiques de la transition en s’entretenant avec la présidente du Sénat, Paulette Missambo, le président de l’Assemblée nationale, Jean-François Ndongou et le premier ministre, Raymond Ndong Sima.
Sauf que lors de la session extraordinaire de la CEEAC sur la transition politique au Gabon qui s’est tenue en Guinée équatoriale le 15 décembre dernier, les pays de la sous-région ont exhorté, le président de la transition Oligui Nguema à faciliter le déploiement à Libreville de Faustin-Archange Touadéra en lui apportant « les appuis nécessaires pour la poursuite de sa mission, notamment en lui laissant un libre accès à tous les acteurs politiques, socio-économiques, et de la société civile, toutes tendances confondues », selon le communiqué de la CEEAC.