Les ménages déjà essorés par la Covid-19, observent désormais impuissants la flambée des prix des produits de première nécessité qui ne cesse de se poursuivre de manière inflexible, et impactant négativement leur pouvoir d’achat. Presque tous les produits et services du quotidien sont passé à la hausse : le pain, le lait, le beurre, l’huile de cuisine, le carburant, le transport en commun…
Une situation exacerbée d’avantage par l’inflation des prix des céréales sur les marchés internationaux, en raison de l’invasion de Ukraine par la Russie.
Ainsi, en réaction à la flambée généralisée des prix, le Président de la République a instruit le Premier ministre de tout mettre en œuvre pour un meilleur suivi des mécanismes de stabilisation des prix des produits de consommation courante, à l’exemple du prix du carburant à la pompe, celui du pain et bien et bien d’autres denrées de premières nécessité.
Mais, pas si évident que la patronne de la Primature parvienne à juguler de façon efficiente la flambée des prix. En effet, en février dernier, le gouvernement avait échoué à maintenir le prix de la baguette de pain à 125 FCFA face à la décision des acteurs de la filière meunière (meuniers, boulangers) de fixer le prix à 150 FCFA en raison de la hausse du coût mondiaux du blé. A l’issue des négociations, retour à la case départ. Le gouvernement avait finalement validé la proposition des opérateurs économiques, de diviser le poids de la baguette par deux et de vendre désormais cette demi-portion à 75 F CFA.