Jean-François Ndongou, président de l’Assemblée nationale et figure de proue du Parti démocratique gabonais (PDG), a échangé avec le chef de l’État sur les récentes avancées politiques, notamment le référendum constitutionnel. « C’était une étape importante de la transition, et cela va en parfaite harmonie avec la feuille de route arrêtée dès le début », a-t-il déclaré, saluant une volonté claire de sortir rapidement de la période transitoire.
Le dirigeant a également exprimé son « admiration » pour cet acte jugé décisif dans le processus de refondation des institutions de la République.
Paulette Missambo, présidente du Sénat et leader de l’Union nationale, a pour sa part mise en avant les avancées sociales introduites par la nouvelle Constitution. Elle a souligné l’importance des dispositions consacrant l’égalité en droit entre les hommes et les femmes.
« Nous avons relevé le fait que cette Constitution consacre l’égalité en droit entre les hommes et les femmes. À ce titre, il est essentiel que toutes les décisions futures concernant les femmes et les enfants, notamment sur la maternité, respectent cette avancée », a-t-elle déclaré. Elle a également salué les bases posées par la nouvelle Loi Fondamentale pour promouvoir une politique nataliste et mieux protéger les droits des femmes.
En marge de ces discussions, les travaux de réhabilitation du Sénat ont également été abordés, un chantier symbolique du renouveau institutionnel porté par la transition.
Le 16 novembre dernier par référendum, les Gabonais ont voté « OUI » à plus de 91% en faveur du projet de nouvelle constitution.