C'est avec responsabilité que j'ai remis ce matin au @PresidentABO, le rapport d'activités des 100 jours du gouvernement que j'ai l'honneur de diriger. J'en ferai présentation devant la presse demain 04/05 à 14h, à l'immeuble Arambo. pic.twitter.com/yBvxzjG4Pf
— Bilie-By-Nze (@BilieByNze) May 3, 2023
Le Président de la République Ali Bongo Ondimba avait appelé en décembre dernier, la Majorité présidentielle et l’Opposition à une concertation politique pour la tenue d’élections apaisées en 2023. Cependant les conclusions de cette concertation politique avec le retour à une élection à un tour pour tous les scrutins, constituent un recul de notre démocratie, à inscrire au passif du bilan de l’actuel premier ministre. Alors que six ans plus tôt, l’ensemble de la classe politique avait salué les accords politiques d’Agondje, qui avaient ramené la tenue d’élection à deux tours comme une avancée démocratique et une modernisation de notre système électoral.
A mettre également au passif de Bilie-By-Nze, la mise en place du bureau du Centre Gabonais des Elections avec à sa tête, Michel Stéphane Bonda, notoirement connu pour être un militant encarté au Parti Démocratique Gabonais, le parti présidentiel. La nomination de ce dernier remet en cause l’indépendance de cette institution en charge de l’organisation des scrutins électoraux, en fournissant un prétexte à l’opposition pour crier à la fraude.
Autre passif, l’exclusion des observateurs de l’Union européenne aux prochaines élections n’est pas de nature à rassurer la communauté nationale et internationale sur la volonté politique du gouvernement de Bilie-By-Nze a organisé des élections crédibles au lendemain apaisé.
Si au plan politique la mission confiée à Bilie-By-Nze était de créer les conditions de la tenue d’élection crédibles, dont les résultats seront acceptés par tous avec des lendemains sans violences, on peut affirmer sans se tromper, et sans nous accuser de partialité qu’il brillamment a échoué.