Un congrès sous le signe de la réforme
Dans un contexte politique délicat, le congrès a été l’occasion d’amender certaines dispositions des statuts et du règlement intérieur du PDG, adoptés en 2008. Selon le directoire provisoire, ces modifications étaient nécessaires pour assurer un fonctionnement plus efficace du parti. « Nous ne sommes pas moins patriotes que nos détracteurs », a déclaré Faustin Boukoubi en ouverture des travaux, défendant ainsi la légitimité et la pertinence de cette refonte statutaire.
Les amendements adoptés touchent notamment le préambule des statuts, réaffirmant l’adhésion du PDG aux idéaux d’Omar Bongo Ondimba. L’appellation de « président fondateur » a été remplacée par celle de « président du parti », supprimant ainsi les dispositions relatives aux prérogatives du fondateur. Désormais, le président du parti devra négocier avec les autres membres sur proposition du secrétaire général. Une chancellerie des ordres du parti a également été instaurée, avec une clarification des fonctions du président.
Un retour aux symboles historiques
Une résolution adoptée lors du congrès a également réaffirmé l’emblème historique du PDG : une main ouverte accompagnée d’un nœud gordien. Ce retour aux symboles d’origine vise à marquer une continuité avec l’identité fondatrice du parti, après les modifications introduites par la « Young Team » ces dernières années.
Par ailleurs, une commission ad hoc a été mise en place pour poursuivre la révision des textes du parti en vue du prochain congrès ordinaire. Une autre décision majeure a été prise concernant l’appartenance au PDG, désormais incompatible avec l’adhésion à toute autre association à caractère politique. Tout contrevenant à cette règle s’exposera à des sanctions disciplinaires, une mesure adoptée en hommage à Omar Bongo Ondimba.
Une nouvelle direction pour le PDG
Les travaux du congrès se sont achevés sur l’élection de Blaise Louembe à la présidence du PDG, tandis qu’Angélique Ngoma a été désignée secrétaire générale du parti. Avec cette nouvelle direction, le PDG amorce une nouvelle phase de son histoire, cherchant à s’adapter aux défis politiques actuels tout en restant fidèle à son héritage.