Sans détour, Louembé a défié les contestataires : “Qui leur a donné mandat pour parler ? Quelle est leur légitimité ?” Il a raillé leur prétendue auto-proclamation à des postes de direction et a rappelé qu’Ali Bongo Ondimba, auquel ils souhaiteraient confier l’arbitrage du conflit, “s’est lui-même retiré de la scène politique”.
Poursuivant sur un ton acerbe, le président du PDG a tourné en dérision les compétences académiques et juridiques de ses opposants. “Un professeur de droit, un magistrat chevronné, un grand cabinet d’avocats, et pourtant, ils viennent nous dire que quelqu’un qui s’est retiré de la politique devrait revenir pour trancher ? Vous y comprenez quelque chose ?” a-t-il lancé, manifestant son scepticisme.
S’opposant fermement à toute tentative d’instrumentalisation du débat interne, Blaise Louembé a défendu la légitimité des décisions prises lors du congrès du 30 janvier. Selon lui, les statuts du parti, constamment modifiés sous l’ancienne direction, n’avaient jamais été appliqués dans leur intégralité. “Nous avons un parti structuré, un congrès a été organisé, des statuts et règlements ont été adoptés et mis en application pour garantir notre redressement”, a-t-il martelé.
En guise de conclusion, Louembé a lancé un appel à l’unité, exhortant les membres du parti à dépasser les querelles intestines qui affaiblissent leur mouvement. “Nous devons avancer ensemble et mettre un terme à ces divisions inutiles qui ne servent qu’à nous affaiblir”, a-t-il déclaré, réaffirmant sa volonté de conduire le PDG vers une restructuration solide et durable.