Le jour du coup d’Etat, ce dernier aurait été apperçu à plusieurs endroits stratégiques de la capitale en présence des mutins, au plus fort de la prise du pouvoir par les hommes d’Ibrahim traoré, en relayant leur actions sur les réseaux sociaux, non sans exprimer son “panafricanisme”, en appelant au départ de la présence française au Burkina faso.
L’opposant Bruno Ben Moubamba serait-il devenu un des porte-étendarts du Kremlin face à la lutte d’influence que se livre la France et la Russie en Afrique ? Plusieurs sources semblent s’accorder sur cette question. Selon plusieurs bullentins de renseignements dont nous avons eu conaissance, le voyage de Ben Moubamba aurait été financé par Moscou. Sa mission, discréter les autorités françaises au Burkina Faso, point de départ d’une longue campagne qui le conduirait dans plusieurs capitales africaines, avec point de chute le Gabon, où ce dernier espère peser à la présidentielle gabonaise de 2023 avec le soutien de certains cercles du Kremelin.
En marge du putsch, l’ambassade de France à Ouagadougou a été prise pour cible par des centaines de manifestants réclamant le départ de l’ancien colonisateur à travers des slogans anti-colonialiste, et en bradissant le drapeau russe.
Je suis dans une fusillade à deux pas de la présidence du #Faso. Voici la bonne information que vous ne trouverez pas sur les médias officiels : la #France refuse la prise du pouvoir par le capitaine Ibrahim Traoré. #Ouagadougou #gabon @EmmanuelMacron https://t.co/4vf4Zgn2LL pic.twitter.com/gbVm3CyFar
— @BenMOUBAMBA (@bbenmoubamba) October 1, 2022
Le 30 septembre 2022 devant la Présidence du Faso a 16 H locales ! Le coup d’état contre Damiba est toujours en cours ! L’Afrique doit s’unir ! #ouagadougou #gabon @yveslaugoma1 @gabonmediatime @RFIAfrique @afpfr @EmmanuelMacron @Elysee @PresidentABO https://t.co/iCDve5OkJT pic.twitter.com/4SGKBPWXsH
— @BenMOUBAMBA (@bbenmoubamba) September 30, 2022
Pour rappel, après son éviction du gouvernement d’Emmanuel Issoze Ngondet, Ben Moubamba avait regagné la France, avant de se convertir au christiniame orthodoxe. Invité par le Kremlin, il sétait fait remarquer au sommet Russie-Afrique de Sotchi en 2019, à côté des figures opposées à l’mpérialisme français en Afrique, tels que le franco-béninois Sémi Keba ou la suisso-camerounaise Nathalise Yamb.