Si le Président sortant du CESE, René Ndemezo’o a loué l’arrivée de son remplaçant, en reconnaissant en ce dernier “un homme pétrie d’expérience et particulièrement rompu à la gestion de la chose publique», tiré de son «long et prestigieux parcours administratif et politique”, il n’a cependant pas manqué de formuler des recommandations à l’endroit de son successeur pour le bon fonctionnement de l’institution dont il est désormais le premier responsable.
En effet, “Faisant suite à la révision constitutionnelle de 2018 qui a vu les compétences du CESE élargie à ces problématiques, la question épineuse des conflits Homme-Faune dont les conséquences économiques, sociales, environnementales et politiques se renforcent chaque jour un peu plus, nécessiterait de s’y pencher davantage”, a recommandé René Ndemezo’o.
Pour Julien Nkoghe, le Conseil économique social et environnemental doit désormais être “une institution utile aux yeux de tous. Pour ce faire, elle doit s’installer dans la modernité et prendre sa place, toute sa place dans le paysage politico-institutionnel de notre pays”, a-t-il déclaré. Pour cela, le CESE doit se positionner comme : “une assemblée consultative de prospective stratégique à même de mesurer l’impact des politiques publiques, en adéquation à avec le recueil annuel des attentes et des besoins des populations”, a-t-il affirmé.