Steeve Nzegho a défendu, le 13 juillet 2023, devant la presse le bilan dressé en quatre volets (politique et diplomatie, social et économique) des réalisations d’Ali Bongo, candidat à sa propre succession pour un troisième mandat en août prochain, qu’il a qualifié de “globalement positif”.
Alors que Mays Mouissi et Harold Leckat révèlent dans leur étude menée pendant un an que sur les 105 promesses promises par Ali Bongo en 2016, seules 13 ont été tenues, 59 sont non réalisées, les autres ne l’ont été que partiellement, Steeve Nzegho dresse une conclusion aux antipodes : “Loin d’être un échec, les deux septennats du DCP Ali Bongo Ondimba ont donné à notre pays la résilience économique, sociale et politique nécessaire pour continuer à avancer dans la paix”.
“Notre devoir, mieux notre responsabilité, est de reconnaître que tout n’a pas été fait, comme l’aurait souhaité tout gabonais. La pandémie du Covid-19, l’état de santé du président ont ralenti l’économie gabonaise et certaines réalisations qui auraient pu être faites au cours de cette période trouble. Ne pas reconnaître cette évidence, nous entraînerait dans la posture de la mauvaise foi”, a déclaré le secrétaire général du parti au pouvoir.
Depuis la parution du rapport de Mays Mouissi et de Harold Leckat, c’est la première fois qu’une voix officielle du régime d’Ali Bongo s’exprime pour dresser un bilan positif du septennat d’Ali Bongo. Du côté du gouvernement et de la présidence de la République, c’est le mutisme. Une situation qui peut laisser à penser que le second septennat d’Ali Bongo est effectivement un échec cuisant et donc difficilement défendable.