Pacôme Moubelet a constaté au cours de cette visite les efforts déployés par Cimaf Gabon, avec un coût d’investissement de plus de 60 milliards, pour produire un ciment répondant aux normes internationales et dont la qualité est certifiée par l’Agence gabonaise de Normalisation et par le Laboratoire national des bâtiments et travaux publics.
Cependant, Cimaf Gabon est confrontée à plusieurs difficultés. D’abord, elle fait face depuis 2021 sur les cours internationaux, à une inflation de 76% du prix du clinker, un constituant qui rentre dans la fabrication du ciment.
A ces difficultés s’ajoutent la TVA ciment qui est passée de 5% à 10% dans la loi de finances rectificative 2021, malgré le plaidoyer de la filiale marocaine auprès du gouvernement pour réduire la pression fiscale.