“Il ne nous est pas permis de donner le sentiment d’avoir perdu notre temps. Nous devons au contraire contribuer efficacement à la lutte contre la vie chère” et “On ne pourra pas malheureusement tout appliquer du jour au lendemain, parce que certaines propositions vont nécessiter des analyses, vont nécessiter un certain nombre d’inscriptions budgétaires ou alors de renoncer à un certain nombre de taxes”, a déclaré Bilie-By-Nze.
🎥 Extrait d'allocution de M. @BilieByNze, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, lors du lancement des Assises Nationales de lutte contre la vie chère.
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— One Gabon (@1gabon) April 13, 2023
Pendant près de 48 heures d’horloge, les différents participants aux ateliers ont échangé sur 5 secteurs qui impactent les dépenses des ménages. A savoir l’alimentation et la restauration, l’habitat, le transport, la santé et l’éducation, et la parafiscalité et la fiscalité.
“Alimentation et restauration : réduire le nombre des produits alimentaires de la mercuriale et insérer les produits locaux. Transport aérien : réduire de 50% les montants de taxes sur les billets d’avion, exonérer les TVA sur les carburants pour les vols intérieurs. Secteur ferroviaire : ouvrir le secteur à la concurrence. Transport routier : règlementé les prix de transport au trajet, ramener les prix de transport au seuil pratiqué avant la Covid-19”, selon le rapporteur général, le Pr Serges Loungou qui a donné lecture des résolutions phares de chacun des 5 ateliers.
Assises nationales sur la vie chère.#Gabon pic.twitter.com/KujfrQXeea
— MBOUMBA BISSAWOU Rodrigue (@Rbissawou) April 14, 2023
Le rapport général, invite le gouvernement à supprimer la TVA sur les produits de première nécessité, tout en augmentant la TVA sur les produits de luxe, les cigarettes et les alcools, à l’exemple du le whisky et du champagne.
En ce qui concerne la Santé, les participants recommandent au gouvernement la prise en charge intégrale des évacuations sanitaires venant de l’intérieur du pays et celles réalisées à l’étranger, et d’élargir le rayon des médicaments remboursables par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale sur la base des protocoles nationaux de prise en charge des patients et des maladies essentielles.
Au sujet des recommandations en lien avec la fiscalité, nécessitant l’intervention du Parlement ou des conseils municipaux et départementaux : “Ça prendra un tout petit peu de temps, mais il est trop tôt pour que je vous dise maintenant qu’est-ce qui sera appliqué demain” a rassuré Billie-By-Nze.
Une commission quadripartite entre l’État, les consommateurs, les producteurs et les différents distributeurs se mettra en place pour le suivi de la mise en pratique des différentes recommandations des Assises nationales contre la vie chère.