Le membre du gouvernement milite pour que le pays soit doté d’une plateforme de dénonciation de la corruption et d’un instrument permettant d’évaluer les politiques publiques en 2023.
Pour Francis Nkéa, « Le ministère de la Promotion de la bonne gouvernance a deux projets prioritaires. Le premier, qui cadre avec la lutte contre la corruption, c’est celui de faire en sorte que tous les citoyens participent à ce combat. C’est dans ce cadre que nous voulons mettre en place une plateforme qui permettra à tout citoyen de dénoncer la corruption. C’est une manière vraiment très importante de lutter contre la corruption : il faut la dénoncer, sinon les autorités chargées de lutter contre ce phénomène ne connaitrons pas les auteurs», va-t-il soutenir.
Le second besoin prioritaire du ministère de la Promotion de bonne gouvernance est de doter le Gabon d’une politique nationale d’évaluation des politiques publiques. « La seconde priorité est de faire sorte qu’il y ait dans notre pays, une politique nationale de l’évaluation. Le projet a commencé et va très certainement se poursuivre. Il faudrait que désormais, notre pays ait ses propres règles d’évaluation. Pour l’instant, nous utilisons les standards internationaux, des règles extérieures. Nous devons avoir nos propres règles pour commanditer et élaborer des rapports d’évaluation. Donc, nous avons besoin de mettre en place toute une série de règles qui feront en sorte que notre pays ait sa propre politique nationale de l’évaluation, et pouvoir aboutir à un système national de l’évaluation » a conclu le membre du gouvernement.
Pour information, l’évaluation des politiques publiques est l’activité qui consiste, pour une institution publique, à mesurer les effets d’une politique menée afin d’éclairer la décision.