En 2018, le groupe Arise dans le cadre d’un projet d’investissement de la construction d’une cité pour ses employés, a acheté les titres fonciers n° 20.330 de la parcelle n°1/YQ1 et n°23.493 de la parcelle n°115/YQ1 du plan cadastral d’Akanda, respectivement d’une superficie de 90 297 m² et 62226 m², situés au lieu-dit « Angondjé derrière le stade », auprès de la Société nationale immobilière.
Sauf qu’en 2022, surprise générale, certains anciens occupants du site qui avaient été expulsés et dédommagés par l’Etat entre 2010 et 2011, avant de revenir s’installer sur le site, précisément, un groupe de six personnes auxquelles s’est associé un collectif, « Une terre, un toit pour tous », ont introduit une requête au Tribunal administratif de Libreville pour demander la régulation foncière à leur profit, par le morcellement des titres fonciers.
En décembre 2023, la justice a tranché en rejetant le recours introduit par le groupe de six personnes et le collectif « Une terre, un toit pour tous ». Si cette décision de justice était jusqu’alors respectée, depuis le coup d’Etat du 30 août 2023, le groupe de six personnes et le collectif « Une terre, un toit pour tous » ont décidé de braver la justice. Aujourd’hui, des bâtisses, des fouilles, des murs faisant office barrière de délimitation sont sortis de terre, et plusieurs squatteurs sans titre foncier se sont également installés. Mieux, certains de ces squatteurs n’hésitent pas à faire valoir leur proximité avec certaines personnalités au Palais Rénovation pour justifier leur agissement pourtant aux antipodes de la loi.
Face à ce comportement aux antipodes des valeurs prônées par les autorités de la Transition, le groupe Arise a décidé de saisir la justice pour la sauvegarde de ses intérêts et droits, en particulier de ceux de ses employés privés désormais de bénéficier d’un logement décent.