Le conseil de paix et de sécurité de l’UA a annoncé, jeudi 31 août, la suspension avec effet immédiat de “la participation du Gabon de toutes les activités de l’UA, de ses organes et institutions”. 24 heures plus tôt, le président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, avait condamné “fermement” ce qu’il qualifiait encore comme une “tentative de coup d’Etat” tout en appelant les putchistes “à garantir l’intégrité physique” d’Ali Bongo.
Communiqué de Presse du Président de la Commission de l'Union Africaine sur la situation au #Gabon : https://t.co/tcihcKo5eq pic.twitter.com/3WQCTDXffC
— African Union (@_AfricanUnion) August 30, 2023
Dans un entretien au Figaro ce vendredi 1er septembre, le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu a annoncé la suspension de la coopération militaire entre la France et le Gabon, où sont présents en permanence environ 400 soldats français.
“La présence militaire française au Gabon, “ce sont des soldats qui font de la formation et qui ont toujours été aux côtés de l’armée gabonaise. À l’heure actuelle, leurs activités ont été suspendues en attendant que la situation politique se clarifie”, a-t-il expliqué.
Depuis la prise de pouvoir par les putchistes à travers le Comité pour la transition et la restauration des institutions, cette dernière ne cesse de multiplier les promesses pour rassurer la communauté internationale sur le respect des engagements du Gabon à l’extérieur et la tenue d’élections libres et transparentes. Suffiront-elles à rassurer la communauté internationale ?