Entre le 6 et le 13 février 2025, 256 candidatures ont été enregistrées, comprenant 50 femmes et 206 hommes. Les critères de sélection étaient stricts, incluant la nationalité gabonaise, une expérience professionnelle d’au moins 15 ans, l’absence de condamnations pénales et des qualifications pertinentes. Après un examen minutieux des candidatures, 30 dossiers ont été présélectionnés. Cette étape a été suivie d’une enquête de moralité pour garantir la conformité des candidats aux exigences éthiques et professionnelles.
Les neuf membres retenus pour l’Autorité de Contrôle des Élections et du Référendum ont été annoncés.
Parmi eux figurent Scholastique Laurentia Ayoli-Laitina, 46 ans, née le 9 décembre 1978 à Okonja
Marius Bonjichamba, 54 ans, né le 27 décembre 1970 à Bakouma.
Daniel Frank Idiata, 57 ans, né le 17 mars 1967 à Mimongo.
David Ikogou-Mensah, 65 ans, né le 8 juillet 1959 à Port-Gentil.
Wenceslas Mangoni, 59 ans, né le 24 septembre 1965 à Port-Gentil.
Lydie Mamiaka, 56 ans, née le 21 juillet 1968 à Libreville.
Jean Minko, 59 ans, né le 20 novembre 1965 à Cocobeach.
Marius Ndong Ondo, 60 ans, né le 21 juillet 1964 à Oyem.
Ange-Claude Nkoghé, 52 ans
Les candidats non retenus disposent d’un délai de 48 heures pour déposer un recours gracieux. Les décisions concernant ces recours seront rendues dans un délai de deux jours. Les candidats sélectionnés seront ensuite nommés par décret du Président de la République et prêteront serment devant la Cour constitutionnelle, ce qui souligne l’importance de cette autorité dans le cadre électoral gabonais.
Le ministère de l’Intérieur a mis en avant la rigueur et la transparence du processus, qui a permis de garantir une diversité de profils tout en maintenant des standards élevés d’expérience et de moralité. La création de cette autorité constitue un pas important vers la consolidation de la démocratie au Gabon et renforce la confiance des citoyens dans le processus électoral.
Pour rappel, l’élection présidentielle est prévue pour le 12 avril prochain, près de dix-huit mois après le coup d’État militaire de l’actuel président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui a renversé Ali Bongo Ondimba.