En effet, le manque de moyens humains des services douaniers du guichet unique de l’Autorité Administrative de Nkok, ne permet pas de répondre aux nouvelles exigences qui semblent imposer un contrôle des conteneurs à toutes les étapes en présence des agents du ministère des Eaux et Forêts. “Ces contrôles ne dérangent nullement les entreprises, qui elles veulent répondre aux demandes qui leurs sont faites.”, nous fait savoir un opérateur économique.
Seulement, le problème intervient aujourd’hui, car les deux organismes cités ne parviennent pas à s’accorder, entre autres, sur des horaires de contrôle collectifs.
“la capacité d’exportation a déjà été réduite de plus de la moitié depuis la non-collaboration entre les deux entités étatiques. Par exemple, une entreprise souhaitant procéder au contrôle de son conteneur par les services des Eaux et Forêts et des Douanes avant l’exportation, mais elle s’est, à sa plus grande stupéfaction, retrouvée face à une demande de déchargement d’un conteneur déjà chargé et déjà contrôlé par l’un des services au préalable, car l’autre service ne pouvait être là à l’heure qu’ils avaient pourtant collectivement choisie pour le contrôle.”, déplore un autre opérateur économique.
A cela s’ajoute également, un certain favoritisme de la part de ces agents des eaux et forêts, qui sembleraient privilégier certaines entreprises au détriment d’autres arrivées plus tôt sur l’espace de contrôle. Ce désordre visible au sein de la zone crée un malaise économique pour le pays. La filière bois, qui souffre déjà d’un ralentissement des exportations et d’une baisse de productivité, est maintenant encore plus menacée par ces irrégularités.
Après les ralentissements liés à la pandémie de Covid 19, le secteur du bois, secteur économique essentiel à notre pays pourrait-il survivre à des incohérences qui pourraient être mieux coordonnées ?